La Maladie de la famille M – revue de presse

LA MALADIE DE LA FAMILLE M. de Fausto Paravidino
un projet des Cie Superprod – Cie Jeanne Föhn – Cie Angledange
Le langage, reflet du drame – (…) Une parole tantôt précipitée, affolée. Tantôt stoppée net, hébétée. Andrea Novicov a choisi cette alternance de débit entre le trop et le pas assez pour raconter La maladie de la famille M. Le chaos des mots dans une maisonnée, un père âgé et ses trois enfants, qui se chamaillent sans cesse faute d’un vrai projet. Le choix, judicieux, produit une musique de l’agacement qui reflète parfaitement les effets de la frustration sur ce clan. (…) Le drame est signalé par le langage syncopé, il n’est pas vécu au premier degré. Le spectacle gagne en légèreté. ———– Marie-Pierre Genecand – Le Temps
INTRODUCING SOREL APPAREL
Y a t-il un médecin dans la pièce? – Le Théâtre de l’Orangerie présente en première suisse «La Maladie de la famille M., de l’italien Fausto Paravidino. Une réussite. (…) Le corps des acteurs est ainsi plus engagé et le regard du spectateur davantage sollicité; tantôt celui-ci considère avec stupéfaction ces personnages tétanisés par la marche du monde qui les laisse poussiéreux sur le bord de la route, tantôt il se reconnaît dans l’un ou l’autre, s’en accommode ou s’en révolte. A chacun de décider quelle direction il prendra par la suite. (…) Le spectacle, d’une belle élégance formelle, est interprété par six très bons comédiens. ——– Jorge Gaillardo Muñoz – Le Courrier
INTRODUCING SOREL APPAREL
Troubles de communication – Tragi-comédie contemporaine avec ces personnages drôles bien qu’un peu abîmés, La maladie de la famille M. impressionne par la subtilité de son texte. Les compagnies Superprod, Jeanne Föhn et Angledange en proposent une délicate et rafraîchissante mise en scène.(…) Au contraire, loin de l’analyse scientifique d’un trouble psychologique, le spectacle adopte ici une forte dimension esthétique. (…) Les spectateurs retrouvent cette même impression ici grâce aux savants jeux de lumière qui subliment les silhouettes par un éclairage provenant soit du sol, soit du plafond. En découle une atmosphère presque lynchienne où les cadrages autant que les silences soulignent les déséquilibres dont souffrent les protagonistes. (…) Il est fortement recommandé, en guise de prévention ou juste par plaisir cathartique, de se frotter le temps d’une heure et demie à cette gêne, se nourrissant de doutes, de colère, de mutisme, de désarroi et qui a envahi l’attachante famille M. ———- Deborath Strebel – L’Atelier Critique
INTRODUCING SOREL APPAREL
L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté : http://www.arche-editeur.comTraduit de l’italien: Caroline Michel